La signification du Kbis et sa valeur administrative
Bienvenue ici ! Moi, c’est Elodie, et mon objectif est de vous partager des conseils clairs afin de lever les mystères administratifs qui peuvent parfois parasiter la vie des entrepreneurs et des travailleurs saisonniers. Dans le cadre d’une collaboration avec un fournisseur de services, un point important se pose très souvent : faut-il communiquer son Kbis à un futur prestataire ? À première vue, cela peut semble anodin, mais c’est en réalité une étape primordiale pour établir un climat de confiance et débuter en toute sérénité. Ce document, obtenu auprès du registre du commerce et des sociétés (RCS), constitue la carte d’identité légale de votre structure. Au fil de mes rencontres et de mes expériences professionnelles, j’ai pu constater que beaucoup d’entrepreneurs s’interrogent sur l’intérêt de partager ce document à d’autres entreprises, et surtout à quel moment précis.
Pour bien comprendre, il est nécessaire de rappeler ce qu’est le Kbis : on le surnomme parfois « le passeport d’une entreprise ». Il contient en effet des informations fondamentales telles que la forme juridique de la société, l’identité des dirigeants, le capital social ou encore l’adresse de son siège. Quand un partenaire potentiel ou un futur fournisseur vous demande de lui transmettre ce papier, son but est simple : vérifier la bonne existence de votre activité et s'assurer de votre sérieux. Dans des secteurs comme l’événementiel, le tourisme ou la production agricole, où les opérations sont souvent saisonnières, cette fiabilité revêt une importance capitale. Vous êtes nombreux à jongler entre différents contrats en peu de temps et à solliciter de multiples prestataires. La réactivité et la fiabilité sont alors de mise, et communiquer un Kbis à jour participe sans conteste à renforcer votre crédibilité.
Une preuve légale de l’existence de l’entreprise
Le Kbis est, à la fois, une preuve légale et un gage de transparence. En effet, il atteste que vous êtes bel et bien inscrit au registre du commerce et des sociétés. Sur un plan purement juridique, un prestataire habitué à travailler avec des entrepreneurs aguerris sait qu’il doit toujours vérifier la légitimité de son client pour éviter d’éventuels litiges : impayés, manquements contractuels, démêlés administratifs… Tous ces risques peuvent être limités grâce au Kbis, puisqu’il renseigne sur le statut exact d’une société. Dans certaines situations, fournir ce sésame peut même aider à accélérer certaines procédures administratives, comme le déblocage de fonds auprès d’une banque ou la souscription à des assurances professionnelles.
Imaginez, par exemple, que vous souhaitiez faire appel à un graphiste indépendant pour créer l’identité visuelle de votre événement agricole. Avant d’établir un devis ou un contrat, ce prestataire va naturellement désirer en savoir plus sur votre activité. Si vous lui transmettez un Kbis à jour, vous démontrez votre sérieux et votre volonté de jouer cartes sur table. Ainsi, plutôt que de se contenter de votre parole, ce professionnel constatera, noir sur blanc, que votre structure existe et qu’elle est tenue par une direction clairement identifiée. Cela vient renforcer la confiance mutuelle et fluidifier les échanges.